L’autisme est une pathologie grave qui touche les enfants. Elle se développe chez les tout petits en toute discrétion pour atteindre un niveau plus élevé pendant l’âge adulte. Les parents doivent alors disposer des éléments d’appréciation pour vite détecter ce mal, afin d’apporter des soins adaptés. Lisez cet article pour vous outiller.
Les signaux qui doivent vous alerter
Ce qui va vous permettre de savoir que votre enfant développe l’autisme, ce sont des petits signes qui nécessitent un peu d’attention. Le premier signe d’alerte, c’est l’absence de babillage pour communiquer avant un an. Si vous ne remarquez aucun geste de communication chez votre enfant au bout de 12 mois après sa naissance, vous devez commencer par vous inquiéter. Mieux, si jusqu’à 18 mois il ne pipe aucun mot, cela pourrait être le début de l’autisme. S’il est vraiment atteint de l’autisme, vous allez remarquer qu’il ne parviendra pas à faire spontanément une phrase de deux mots jusqu’à l’âge de deux ans. Par ailleurs, si à un moment donné, vous constatez que votre enfant n’arrive plus à s’exprimer, ou qu’il s’isole presque tout le temps, alors faîtes appel à un médecin pour le diagnostiquer.
Un diagnostic à l’hôpital s’impose
Dès que vous constatez ces symptômes chez votre enfant, la solution est de se rendre chez un professionnel de santé pour le diagnostiquer. Le professionnel réalise une série d’examens cliniques pour confirmer ou non l’autisme. Les études ont montré que le diagnostic dans ce cas d’espèce n’est fiable que si l’enfant est âgé de 24 mois au moins. Si cette action intervient au moment idéal, il est possible de restaurer une bonne partie des capacités de langage de l’enfant. Plus l’autisme est diagnostiqué chez le tout petit au plus vite, plus il y a de fortes chances de limiter l’évolution du mal. Un psychiatre, un neurologue ou encore un pédiatre sont autant de professionnels de santé qualifiés pour diagnostiquer l’autisme.